lundi 29 septembre 2014

Projet Tessier: Qui sont les cyclistes genevois?

Né en 1990 à Buckingham, petit village Québécois, Louis-Philippe Tessier apprend à faire du vélo à 5 ans. Il commence à rouler régulièrement à l'âge de 19 ans, à Montréal, pour aller au travail et étudie 4 ans à l'Université. Il est maintenant étudiant à La Maîtrise en Sciences de l'Environnement à l'UNIGE et travaille sur son mémoire: L'étude du réseau cyclable genevois et la proposition de solutions en prenant exemple sur Copenhague.
Membre actif de Pro Vélo Genève, il circule à bicyclette car c'est un moyen de transport rapide qui lui apporte un sentiment de liberté.C'est un moyen économique, écologique et engagé contre les politiques "non durables de mobilité".
Ces endroits préférés pour faire du vélo: la champagne à proximité de Thonon, l'Avenue d'Aïre et les voies couvertes de St-Jean.


Il travaille depuis début 2014 sur un projet qui tend à dévoiler le visage du cycliste moyen. Son but est de faire tomber les préjugés de la part du public à propos des vélotaffeurs et autres gens adeptes de la Petite Reine pour leurs déplacements.

En effet, pour la plupart des gens, celui qui se rend au travail en vélo est soit un athlète de haut niveau, soit un fou qui brave la mort dans une ville saturée de totomobilistes hargneux et sans pitié (sans compter les aléas de la météo).
Selon Louis-P. , ces préjugés viennent d'une recette ancestrale, qui se transmet tel un cercle vicieux, ingrédients:
- 16 g d'ignorance
- une pincée de peur
- un soupçon d'inexpérience
Il nous propose donc une préparation toute simple, pour que la soupe ne soit pas trop amère.
Il faut ajouter "un bouillon à l'information et une Idée Originale Braisée".
C'est avec légèreté qu'il nous invite à découvrir le visage des cyclistes, leur monture et leurs habitudes.
Car nous ne sommes pas "des cyclistes". Nous sommes des personnes, avec du travail, des envies des rêves des opinions etc. Accessoirement, nous nous déplaçons à vélo, comme d'autres prennent le bus, la voitures ou leurs baskets et marchent.


Cette démarche permettrait à notre montréalais d'en apprendre plus sur les vélocipédistes, la raison pour laquelle ils utilisent ce moyen de transport et enfin, comment rêveraient-ils la ville de Genève?

Le passionné

Crédit photo: Aline Adler

Le passionné

Léonard, Fribourgeois d’origine, mais ayant vécu toute sa vie à Genève, travaille aux SIG depuis 4 ans dans le domaine des énergies renouvelables. Cela ne l’empêche pas d’être actif en dehors du boulot. Membre de Pro Vélo Genève, Léonard et moi avons déjà eu l’occasion de travailler ensemble lors d’une bourse à vélo organisé à Chênes-Bourg.
En plus de son implication dans le monde cycliste, Léonard participe activement à l’organisation d’activités culturelles, comme par exemple des Pecha Kucha (Genève). Ce type de présentations visent à présenter 20 diapositives en 6 minutes et 40 secondes, c’est-à-dire 20 secondes par diapositives. Ces événements, maintenant tenus dans plus de 700 villes dans le monde, cherchent à réunir des passionnés ou des professionnels en design, en architecture, en art et en
photographie.
Léonard est quant à lui un passionné de cette dernière  ce qui est une des raisons qui l’a poussé à coorganiser des soirées Pecha Kucha et à participer à mon projet photographique. Il habite présentement aux Paquis. Il a donc voulu se faire photographier à la Place de la Navigation, endroit convivial où l’on peut voir des enfants jouer au foot, des couples se  balader main dans la main, d’autres personnes assises sur les bancs, lisant ou discutant avec des amis de longue date.
Le dernier sujet que nous abordons est l’endroit qu’il préfère à Genève. Pour s’évader, il aime aller s’installer à la Jonction. Le décor naturel renforce très bien la tranquillité des lieux.
Mais Léonard aime également s’y rendre par de chaudes journées d’été pour pouvoir profiter autant des installations permettant de se baigner dans le Rhône, mais aussi pour socialiser un peu avec la multitude de personnes se rassemblant à cet endroit. Il s’y rend bien évidemment en vélo. “Je ne possède pas de permis de conduire”, me dit-il.
De toute façon, se déplacer à vélo est pour lui un plaisir puisque c’est un moyen facile à utiliser qui lui permet une grande flexibilité de mouvement. C’est également une façon de pouvoir diminuer son empreinte environnementale en ville, chose importante par les temps qui courent.
Louis-Philippe Tessier



Sources:
http://adcouv3rt.wordpress.com/2014/07/10/qui-sont-les-cyclistes-de-geneve/

http://adcouv3rt.wordpress.com/projets/les-cyclistes-de-geneve/?preview=true&preview_id=268&preview_nonce=daddd5a59c#jp-carousel-277

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